Un premier langage


La peau :


Organe de première importance, car personne ne peut vivre sans posséder la majeure partie ou l’intégralité de la peau. L’embryologie nous enseigne que la peau et le système nerveux proviennent de la même couche de l’embryon.

La peau est un véritable système nerveux extériorisé qui va fournir des informations essentielles à la survie de l’organisme. Frontière entre l’intérieur et l’extérieur, entre soi et les autres, la peau est notre organe de communication.


« L’évènement de la naissance apporte à l’enfant entrain de naître une expérience de massage de tout le corps et de frottement généralisé de la peau au cours des contractions maternelles et de l’expulsion hors de l’enveloppe vaginale dilatée au dimension du bébé.
On sait que ces contacts tactiles naturels stimulent le déclanchement des fonctions respiratoires et digestives. »


Didier Anzieu Le Moi-peau Edition Dunod



Le Toucher :


Le toucher est le premier sens qui se développe.

Le geste du toucher pour entrer en relation, soulager, soigner est aussi vieux que l’humanité. C’est une dimension essentielle de la vie, une dimension essentielle de toute relation humaine.

Le toucher est essentiel au développement de l’enfant, il est preuve d’amour et de reconnaissance, d’attention, sentiments nécessaires pour développer le sens de notre importance et notre sécurité de base.

Le toucher atteint l’archaïque en nous. Il en appelle à notre mémoire cellulaire et réaffirme la présence de notre désir de vivre.


Toucher et vie sont indissociables.


Le toucher réveille la vie dans le corps, il nourrit la relation, symbolise le mouvement vers l’autre et le partage.






A voir le livre clé « La peau et le toucher » d’Ashley Montaigu qui met bien en évidence l’importance des contacts corporels chez l’être humain comme chez les autres mammifères.